jeudi, février 07, 2008

Biko 3 - Cours d'anatomie et de sociologie nippone.

J'ai donc joué a un jeu de cul japonais ces derniers temps.
Mais c'est bien pour vous faire plaisir. C'est bien parce que vous m'avez supplié. Que croyez-vous ? Que j'ai que ça a faire ? Que je suis du genre a éprouver quelquelubrique désir devant des poupées aux polygones bien ronds, poussant des petits cris saillants a la moindre occasion et qui appelent leur compagnon de petit-train(ou d'arrière train) "grand frère ?"

"Grand frère", une appellation qu'on ne retrouve pas que dans Biko, mais en faitdans tout les Hentais du monde... Etrange ... mais bon. Je le savais avant de lancer ce jeu que les japonais n'étaient pas comme nous.

Mais le fait biologique que j'ai appris en jouant a Biko 3 a cependant dépassétout mes espoirs.

Messieurs, mesdames, laissez moi vous conter une histoire magnifique. Une romance moderne.

Une mélopée telle qu'il s'en joue tout les soirs, dans toutes les métropolesdu monde.

Une histoire d'amour, qui comme toute les histoires d'amour commence par un écran titre.


(Vous en réviez, Retropudding l'a fait)

Je ne sais pas par où commencer. Je n'ai jamais eu autant de choses a dire sur un écrantitre depuis celui de "Les aventures de Pépito au Mexique.". Mais la ou ce dernier m'entrainait dans un abyme de perplexité, je ne peux qu'admirer les qualités de celui ci.

En une image tout un jeu résumé : * Une jeune fille au regard naïf et aux vetements improbables -- Check* Une ruelle sombre -- Check* Un pervers que l'on devine en arrière plan (les stalkers attaquent rarementpar devant) -- check !

On sait tout de suite a quoi on a affaire. De la il y a deux réactions possibles : le dégout, ou le réveil de l'aspectsombre et noir de notre âme sexuée.

Tenté de mettre fin immédiatement au puddingtest, je me suis cependant souvenude toi, public. J'ai décidé de poursuivre ma descente vers un enfer terrible de glauquitude, de faits divers dramatique, et de foutre chaud.

Je démarre le jeu. J'ai le choix entre plusieurs femmes..




L'embarras du choix.Les gros seins... la cyberpute, l'a peu près normale, la mineure.... Que choisir ? Tant de fantasmes s'offrent a moi. Imaginez un peu mes palpitations, lasueur sur mon front : absolument tout les fantasmes japonais se retrouvent a quelques clics de moi.





J'hésite.





Parfois quand je mange chez mes parents, ma mère adorée me demande si je veux un steak ou les restes de poulet. Et je réponds systématiquement "un peu des deux". Ca me faitpareil avec ces filles la : je ne sais pas quel bout de viande chosir.





Finalement, comme j'aime ma nourriture bien tendre et fondante, je choisis la mineure.Voila qui sera une valeur ajoutée, en plus. Quitte a jouer a un jeu de pervers autant aller... au fond des choses. Ahem.



Alors que mon excitation est a son maximum je suis adressé et agressé textuellement.Mon excitation devient de l'agacement. Je passe en mode jeu "hentai de base" et je clique comme un taré (avec un doigt) pour zapper les inutiles phases de dialogue pendant laquelle j'imagine que la serveuse m'est présentée.


J'imagine dans les dialogues qu'elle doit dire un truc du genre : "Je suis une pauvreserveuse de 16 ans qui travaille dur pour nourrir ma famille, je rentre chez moi a 23h17,je passe par toutes les petites rues, j'espère qu'un pervers ne va pas me sauter dessus, vuque je suis seule, sans défense, et que je ne porte pas de petite culotte. Et comme en plus je suis vierge...Accessoirement, Vous êtes très mignon et je suis en admiration béate devant la large protubérance que je devine dans votre pantalon."






A noter que bien qu'il y aie évidemment des tas de chose écrites a l'écran, le doublagesuit TRES LEGEREMENT la progression textuelle et nous indique, en gros, l'humeur de l'interlocutrice. Je ne suis pas expert en japonais, mais j'ai pu néanmoins comprendre l'essentiel des phrasesqui se résument a des "Owaaah ! Sugoiiii Onii-chan ! Watashi wa hentai-oooo ! Me gustan los bukkakes ! "
Vient un loading, la carte graphique commence a vrombir d'excitation et un ventilateur supplémentairese met en route : pas de doute, la 3D temps réel arrive et mon GPU est lui aussi en chaleur. Quand l'affichage revient, une jeune demoiselle marche inocemment dans la rue.




C'est a moi de jouer.
Et la, premiere bonne surprise : non seulement ca ne plante pas, mais en plus le mode de contrôle a été conçu pour les êtres humains, contrairement a l'opus précédent. Je vais enfin pouvoir juger du gameplay !
La nuit est sombre (ce qui est un peu parfait, pour une nuit). Ma proie commence par s'éloigner doucement, traverse la rue. Je décide d'en faire autant et....
et...
ET MERDE !



Je n'en crois pas mes yeux ! Biko 3 apporte de nouvelles innovations en terme de gameplay et d'interactionsavec l'environnement! Il faut regarder si le petit bonhomme est vert avant de traverser ! Ouf ! Je le saurais pour la prochaine fois !
La deuxieme tentative passe de justesse. Et encore mieux que ça, je constate qu'il est possible d'interagiravec d'autres objets a l'intérêt largement sous évalués dans les jeux vidéos : les poubelles ! Ci dessous une vidéo vous montrant la haute utilité de la chose, et surtout la dynamique physique très étonnante des poubelles japonaises.







Rue après rue, je la suis. Je me souviens des pièges de gameplay de Biko 2 : je fais très attention a éviterde marcher sur des canettes de coca qui dévoilerait tout de ma présence. A ma grande surprise, l'aspectinfiltration est également mieux géré que dans l'épisode précédent (ou on pouvait être indetecté en ayantlitteralement le nez dans le cul de notre victime, ce qui prouve que les japonais ont un sens tactile peu développé).

Mais pas trop.






De temps en temps, une petite surprise, la jeune fille change subitement de direction, tourne en ronddans le labyrinthe de rue. On se demande pourquoi, ca n'a strictement aucun intérêt. A moins que ce jeu,véritablement document animalier sur la culture japonaise nous apprenne que les jeunes japonais sont atteinteux aussi de la maladie d'Alzheimer de façon précoce.




Tout ceci n'a pas de sens.


(Tout a coup, la jeune fille ressent la meme chose que moi pendant le test)

Le jeu est divisé en tres courtes sections qui doivent faire a tout péter 1minute et 14 secondes chacune, a chaque changement de section, un point de sauvegarde. Pourquoi ? J'avoue que je sais pas.Si les japonais sont assez bizarres pour concevoir ce type de jeu, peut etre en existe t'il certainsqui se disent en rentrant le soir du boulot "Ah putain, je me referai bien le passage de Biko 3 avecla fiat uno bleue sur le parking et les trois canettes de soda a éviter près du passage piéton."

(sur le parking des anges, plus rien ne les dérange)

Je la poursuis, de ruelle en ruelle, en évitant ses sombres ruses.


(Vous tremblez Néron et sentez votre chute proche!)


Elle finit par rentrer dans un magasin. A cette heure de la nuit ? Hm, étrange ! Je rentre aussi.
Le jeu reprend alors soudainement un niveau de réalisme social très surprenant pour un h-game : la jeune fille en question se balade de rayon en rayon, sans but, sans aucune cohérence. Je retrouvela les vraies femmes de mon quotidien. Puis elle passe dans l'arrière boutique (je devine qu'elle travailleen fait ici aussi ou je sais pas), et s'arrête nez a nez devant une porte.

Je m'approche doucement, comme un guépard devant sa proie. Rien. Aucune réaction. Elle reste le nez collé a une porte.
J'en tire les conclusions qui s'imposent : ceci est "le signal de copulation", l'action de rester deboutdevant une porte est la façon avec laquelle les japonaises expriment leur envie de se faire défoncer les ports d'entrées/sorties.
Je m'approche. Ah nom de dieu ! C'est bien une fille ! Elle veut PARLER avant !!! Je clique comme un taré jusqu'a ce que... jusqu'a ce que... j'y suis.
Mobygames m'avait parlé d'une simulation de viol. Je suis un peu déçu : il ne s'agit que de sexe consensuel.
Ca m'a fait me poser pas mal de questions : quoi ? Il suffit de suivre une fille façon Solid Snake chez elle pour qu'elle veuille coucher avec vous ? Ah nom de dieu !
Mais cessons ces disgressions, car...

je suis
en train de
FAIRE L'AMOUR !




(hmm... you touch my tralala !)

Je suis cependant vite déçu. Il s'avere que faire l'amour n'est pas très différent de la masturbationen fin de compte, ca consiste a secouer la souris de haut en bas. On peut changer de position, maisca ne sert pas a grand chose. Par contre les boob-physics sont très impressionnantes.
C'est un autre détail qui m'alarme cependant.
En installant Biko 3 je ne m'étais pas préparé un tel choc.
J'ai beau zoomer, regarder dans tout les sens....

Les japonais n'ont pas de pénis.

Alors, certes, ca n'est pas très perturbant dans la mesure ou c'est pas ce qu'on est sensé regarder...
Sauf dans les cas de fellations.




(cette jeune fille est en train de faire une fellation)

Voila, bon, c'est la derniere fois que je review un jeu de cul sur ce blog ! Je vous rappelle que je suis fonctionnaire et que je suis sensé avoir une moralité exemplaire ! Mais ce fut un plaisir néanmoins,on passe rarement aussi vite de chocs en chocs.